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Blangy-sur-Bresle
L'archéosite est niché à proximité du manoir de Fontaine à Blangy-sur-Bresle (Seine-Maritime, Haute-Normandie), entre le verdoyant massif de la forêt d'Eu et le plateau picard du Vimeu, dans un cadre agréable au bord du fleuve cotier la Bresle. (Source : Fatra.Talou)
La construction d'un premier habitat rudimentaire constitué d'un fond de cabane et de deux poteaux médians, le tout recouvert de chaume fut achevé au printemps 2001. Cette cabane s'inspire de données archéologiques existantes, notamment des découvertes faites par l'équipe d'Alain NICE à Goudelancourt-les-Pierrepont dans l'Aisne, où un ensemble d'habitats ruraux des VIe et VIIe siècles fut mis à jour ; par ailleurs, Alain NICE a mis en pratique ses découvertes par la reconstitution d'un village mérovingien à Marles dans l'Aisne également. (Source : Fatra.Talou)
La particularité de ce type de cabane est le soutènement par deux poteaux médians encore appelé faîtiers, ainsi que la présence d'un fond excavé de forme quadrangulaire soigneusement aplani.
L'ensemble représente une surface d'une dizaine de m², les deux poteaux supportent une faîtière avec un toit d'une inclinaison assez prononcée descendant jusqu'au sol.
L'utilisation de ces cabanes reste obscure ; les plus grandes d'entre elles devaient vraisemblablement être un habitat proprement dit pour les familles les plus modestes de l'époque, tout comme les plus petites ont du servir d'étable ou de grange. L'archéosite possèdent deux cabanes construites sur ce même modèle depuis 2003. (Source : Fatra.Talou)
Les mérovingiens étant un peuple nomade qui s'est sédentarisé par la suite, leurs habitations étaient fabriqués dans des matériaux non prévus pour durer sur un labs de temps très long, au contraire des romains qui construisaient énormément avec de la pierre, de la craie et du mortier. De ces cabanes mérovingiennes nous ne retrouvons aujourd'hui que les trous des poteaux porteurs et l'emplacement de la fosse qui nous donne un indice sur la superficie de la maison. (Source : Fatra.Talou)
Ils vivaient essentiellement à l'extérieur, s'affairant à l'agriculture et la pêche, ce qui explique le fait que les cabanes ne soient pas particulièrement grande, surtout qu'à cette époque le nombre de membres dans une famille pouvait varier de deux à huit en peu de temps, à cause des naissances et des morts fréquentes.
Quand les archéologues testent leurs hypothèses
Si le parc de Blangy-sur-Bresle peut paraître bien modeste à côté d'autres grosses structures, n'en est pas d'une moindre qualité. Au contraire puisque les reconstitutions ont été réalisées par des archéologues locaux (réunis dans l'association FATRA), désirant tester leurs hypothèses sur l'habitat mérovingien local. C'est à la force de leur unique détermination qu'ils proposent aujourd'hui un parc de 5000 m² de reconstitutions, entièrement gratuit. (Source :Histoire pour tous.)
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